mardi 7 avril 2009

Web 2.0

La première version d'internet était du web 1.0, les pages était rarement ou jamais mise à jour.Une première évolution fut réalisée par des solutions se basant sur un web dynamique, créées à la volée à partir d'une base de données en constant changement. Le web était considéré principalement comme un outil de diffusion et de visualisation de données, où des aspects comme le nombre de pages vues et l'esthétique revêtaient une très grande importance.Les partisans de l'approche web 2.0 pensent que l'utilisation du web s'oriente de plus en plus vers l'interaction entre les utilisateurs, le crowdsourcing et la création de réseaux sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu et exploitant les effets de réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de pages web. En ce sens, les sites web 2.0 agissent plus comme des portails web centrés sur l'utilisateur plutôt que sur les sites web traditionnels.
Le terme a été inventé par Dale Dougherty de la société O'Reilly Media lors d'une réflexion avec Craig Cline de MediaLive pour développer des idées pour une conférence conjointe.O'Reilly Media, Battelle et MediaLive ont lancé la première conférence Web 2.0 en octobre 2004. La seconde conférence annuelle a eu lieu en octobre 2005.

La définition précise d'une application web 2.0 est encore largement débattue en date de 2008. Cependant, il est généralement admis[Qui ?] qu'un site web 2.0 doit montrer certaines caractéristiques :

-Le site ne doit pas être un « jardin secret », c'est-à-dire qu'il doit être aisé de faire rentrer ou sortir des informations du système ;
-L'utilisateur doit rester propriétaire de ses propres données ;
-Le site doit être entièrement utilisable à travers un navigateur web standard ;
-Le site doit présenter des aspects de réseaux sociaux.


Web 2.0 traduction
envoyé par Thomas-Berthelon










Déjà déployés Web 0.0 Expression ironique désignant les phases de développement précédant l'existence réelle du web[4], le fait que certaines personnes ne disposent pas d'internet[5] ou un effet d'annonce sans aucun contenu[6].
Web 0.5 Expression plaisante désignant un site internet employant des méthodes dépassées, ou les services internet déployés sans être vraiment matures (en particulier le web par téléphonie mobile[7]).
Web 1.0 Web statique
Web 1.5 Web dynamique
Web 2.0 Web interactif
Web 2.1 Web 2.0 rendu plus facile d'accès[8],[9] ; l'expression est surtout une réflexion sur les améliorations à apporter au Web 2.0 dans un futur proche.
Web 2.5 Pour certains, désigne le web transformé en plate-forme pour les applications en ligne[10] Expression également utilisée par l'entreprise Criteo pour sa méthode de filtrage intelligent du contenu[11] (le Web 2.0 étant vu comme l'apport de contenu indiscriminé par les participants).
Web 2.B Web 2.0 orienté pour le commerce ; voir aussi business 2.0 et marketing 2.0
En cours Web 3.0 Expression désignant la prochaine évolution majeure du Web. Attendue comme étant le Web sémantique[12][13] ; d'autres pensent que ce sera le Web3D.
Web3d sites internet 3D ; soutenu par le Web3D Consortium
Web 4.0 Pour Nova Spivack, patron de Radar Networks, désigne le WebOS, la possibilité de travailler avec des outils uniquement en ligne[14].
Pour Joël de Rosnay ou Seth Godin[15], désigne le web symbiotique, utilisé en permanence ; sans contester la pertinence de ce découpage, Olivier Ertzscheid pense que ce web 4.0 précédera le web 3.0[16].

Quelque site qui utilise le web 2.0:



RSS
La première et la plus importante évolution vers le web 2.0 concerne la syndication de contenu, en utilisant des protocoles standardisés permettant aux utilisateurs de faire usage des données d'un site dans un autre contexte, allant d'un autre site web au plugin d'un navigateur, ou même d'une application de bureau séparée. Les protocoles permettant la syndication comprennent RSS, RDF (comme dans RSS 1.1) et Atom, tous étant basés sur le langage XML. Des protocoles spécialisés tels que FOAF et XFN (tous deux pour les réseaux sociaux) étendent les fonctionnalités des sites et permettent aux utilisateurs d'interagir de façon décentralisée. Voir les microformats pour des formats de données plus spécialisés.

À cause du développement récent de cette tendance, beaucoup de ces protocoles deviennent des standards de facto plutôt que des normes.

Netvibes
Netvibes (prononcé [nǝtvaibz]) est un portail Web français personnalisable, représentatif de ce qu'on appelle le Web 2.0. Il est lancé le 15 septembre 2005 par une startup du même nom basée à Paris et à Londres fondée par les Français Tariq Krim et Florent Frémont.

Netvibes offre à ses utilisateurs un site web personnel constitué par des pages onglets. Ce site est, à toute fin pratique, un portail web individuel qui donne accès à une multitude de services. Chaque service se présente comme un bloc.
La page d'accueil de ce site se décompose en modules, représentés graphiquement par des blocs rectangulaires. Grâce à l'utilisation d'AJAX, l'utilisateur peut intuitivement réorganiser sa page en déplaçant, supprimant ou ajoutant des blocs.
Netvibes ne propose aucun contenu propre mais agrège le contenu en provenance d'autres sites. Pour ceci, il s'appuie sur les standards que sont RSS, Atom et iCal, ce qui permet d'agréger le contenu de tout site publiant des informations dans ces formats. Des modules spécialisés ont été développés pour augmenter l'intégration des sites particulièrement populaires (Gmail, del.icio.us, flickr, Myspace, facebook, etc...). On peut aussi y ajouter des modules pré-programmés tels que la météo, un compte mail POP ou ses favoris.
Comme beaucoup d'autres applications Web 2.0, Netvibes a été lancé en version bêta et l'est toujours. Il est donc toujours en évolution. De nouveaux services arrivent régulièrement sur le site. Ces modules comportent parfois des bugs qui sont alors signalés par les utilisateurs.

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